On peut appeler « voies atrophiées » les voies qui, ayant été amputées, sont devenues très petites. On se demande parfois si certaines de ces voies existent encore officiellement.
Nous leur joignons les « voies persistantes » qui sont des voies qui n’existent plus officiellement, mais dont les noms figurent encore sur les cartes. Les voies nouvelles, quant à elles, y arrivent tardivement.
L’ancien type d’une voie peut persister : on lit souvent « avenue des Champs Barets » au lieu de « rue des Champs Barets ».
L’impasse Marguerite
Nous en parlions le 16 novembre 2013. Il semble qu’elle n’existe plus. Le Cadastre la mentionne, mais comme une parcelle privée. On la trouve encore sur certaines cartes.
Ci-dessous une image du Cadastre suivie d’une image qui nous invite à prendre l’impasse Marguerite par le cours de la République, ce qui n’est plus possible. Pas moyen non plus d’accéder au quai Casimir Delavigne par la rue du même nom. Voir : Voies disjointes.
La rue Frédéric Mallet
L’opération qui anéantit presque complètement la rue Frédéric Mallet porte le nom de ses deux voisines elles-mêmes amputées : c’est l’opération Turgot-Magellan. Par la délibération du Conseil municipal du Havre du 21 novembre 2011, il est décidé d’incorporer dans le domaine public la majeure partie de la rue Frédéric Mallet (c’est la parcelle no 155 du Cadastre, voir l’image ci-dessous), tandis que le « surplus » (entre les parcelles nos 149 et 150) reste affecté et classé dans le domaine public.
Disparitions de voies
La arue Flachat et la arue Stephenson ont disparu en 2012.
L’aimpasse Michel Lagrange n’existe plus, mais on trouve encore deux abonnés au téléphone en avril 2013 (http://www.pagesjaunes.fr/pagesblanches).